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Théâtre-Roman
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4 septembre 2012

Acte V

Scéne 9

(Marc Antoine Charpentier) : certes. Certes. Certes. Certes…
(Georges Bizet) : l'humain mêle l'utile et l'agréable.
(Marc Antoine Charpentier) : il a écarté de lui tout désir.
(Marc Antoine Charpentier) : connaissez-vous, me demanda-t-il, ce vers d’un tel : Les bois sont déjà noirs, le ciel est encor bleu... Elle me regardait en souriant, mon oncle lui dit
(Marc Antoine Charpentier) : son principal mécontentement dans la vie est de devoir vivre à Combray.
(Alban Berg) : la verdure des arbres restée vive dans les parties basses du panneau de soie et de laine faisait se détacher en plus pâle les hautes branches jaunissantes et comme à demi effacées par la brusque illumination d'un soleil invisible peut-être qu'on vous favorisera plus que moi, dit Mme il, sur un ton qui feignait d'être piqué, et qu'on vous montrera le portrait ce personnage.
(Marc Antoine Charpentier) : ma tristesse n'en était qu'accrue, parce que rien que le changement d'éclairage détruisait l'habitude que j'avais de ma chambre et grâce à quoi, sauf le supplice du coucher, elle m'était devenue supportable.
(Jean-Yves Bosseur) : il veut la vie
(Marc Antoine Charpentier) : on convertit toutes les forces de cette âme en habileté, en splendeur pour agir sur des êtres dont nous sentons bien qu'ils sont situés en dehors de nous et que nous ne les atteindrons jamais.
(Zoltan Kodaly) : d'autre part, préférant infiniment à celle d'Abigale la beauté d'une petite ouvrière fraîche et bouffie comme une rose et dont il était épris, il aimait mieux passer le commencement de la soirée avec elle, étant sûr de voir Linda ensuite il est vrai. C'est alors que…
(Marc Antoine Charpentier) : un rien dérange Isley.
(Ivan Fedele) : d'autres fois, tandis que mes parents s'impatientaient de me voir rester en arrière et ne pas les suivre, ma vie actuelle, au lieu de me sembler une création artificielle de mon père et qu'il pouvait modifier à son gré, m'apparaissait au contraire comme comprise dans une réalité qui n'était pas faite pour moi, contre laquelle il n'y avait pas de recours, au cœur de laquelle je n'avais pas d'allié, qui ne cachait rien au delà d'elle-même.
(Marc Antoine Charpentier) : qu'a donc Monsieur à pleurer ainsi ?
(Alexander Raskatov) : à l'exaltation que me donnait la solitude, s'en ajoutait une autre que je ne savais pas en départager nettement, causée par le désir de voir surgir devant moi une paysanne que je pourrais serrer dans mes bras.
(Marc Antoine Charpentier) : ce sentiment intime, immédiat, que j'avais du néant de ma pensée, prévalait contre toutes les paroles flatteuses qu'on pouvait me prodiguer, comme chez un méchant dont chacun vante les bonnes actions, les remords de sa conscience je crois qu'elle n'a pourtant pas à se plaindre, soupirait Johanna, qui avait une tendance à considérer comme de la menue monnaie tout ce que lui donnait ma tante pour elle ou pour ses enfants, et comme des trésors follement gaspillés pour une ingrate les piécettes mises chaque dimanche dans la main d'Carlotta, mais si discrètement que Johanna n'arrivait jamais à les voir.
(Schopenhauer) : l'humain a une raideur timide
(Luigi Boccherini) : lis donc ces proses lyriques, et si le gigantesque assembleur de rythmes qui a écrit Baghavat et le Lévrier de Magnus a dit vrai, par Apollon tu goûteras, cher maître, les joies nectaréennes de l'Olympos.
(Marc Antoine Charpentier) : les Nymphes du printemps eussent semblé vulgaires, auprès de ces jeunes houris qui gardaient dans ce jardin français les tons vifs et purs des miniatures de la Perse.

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